Noi, madri e sorelle tunisine dei migranti scomparsi, condanniamo con forza le autorità spagnole e italiane per quanto accaduto in questi giorni a Melilla e in Sicilia.
Lanciamo un grido di rabbia: accusiamo tutti i responsabili degli atti di violenza contro i migranti subsahariani al confine di Melilla, che hanno prodotto la morte e la sofferenza di molte persone per mano della gendarmeria marocchina. È stato un massacro!
Condanniamo inoltre le violenze della polizia contro i tunisini detenuti presso il CPR di Caltanissetta in Sicilia e chiediamo di garantire assistenza sanitaria e legale alle vittime dell’aggressione. Dobbiamo chiudere questi luoghi di detenzione che sono delle prigioni. I migranti non sono criminali!

Siamo scioccate e arrabbiate per le immagini che abbiamo visto e le voci che abbiamo ascoltato da Melilla e dalla Sicilia: questo trattamento dei migranti è una forma di tortura. Questi sono atti disumani e immorali. Che vergogna per i paesi europei che si dichiarano paesi democratici e civili! Dove sono i vostri “diritti umani”?
Gli esseri umani hanno una storia di migrazione, la nostra esistenza come esseri umani è un’esistenza di spostamento per vivere bene. Quindi non possiamo più accettare che alcune persone debbano mettere a rischio la propria vita per attraversare i confini, in mare e a terra, e subire anche violenze e razzismo da parte della polizia di frontiera e delle istituzioni.

Perché questo silenzio sui crimini?
Qual è la colpa degli immigrati?
Basta annegamenti, sparizioni e guerra ai migranti! La violenza porta all’odio, alle ferite, alla sofferenza, alla morte.
Per questo saremo sempre qui per protestare e combattere al fianco delle persone migranti di tutto il mondo.

Esprimiamo la nostra solidarietà totale alle comunità subsahariane e tunisine colpite da queste tragedie.
A gran voce: chiediamo di rispettare i diritti internazionali di protezione dei migranti e dei rifugiati; chiediamo di aprire le frontiere mortali e di porre fine a qualsiasi limitazione alla libertà delle persone in terra e in mare.

Couverture de la Mémoire Tunisie
Association des Mères des Migrants Disparus

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Melilla et CPR en Sicile: les femmes tunisiennes condamnent ces crimes


Nous, les mères et les sœurs tunisiennes des migrants disparus, condamnons fermement les autorités espagnoles et italiennes pour ce qui s ‘est passé ces derniers jours à Melilla et en Sicile.

Nous lançons un cri de colère: nous accusons tout responsable des actes de violence contre les migrants subsahariens à la frontière de Melilla, qui ont produit la mort et la souffrance de beaucoup de gens par la main de la gendarmerie marocaine. C’était un massacre!

Egalement nous condamnons les violences de la police contre les tunisiens détenus au CPR de Caltanissetta en Sicile et on demande d’ assurer assistance sanitaire et légale aux victimes de l’agression. Il faut fermer ces lieux de rétention, le CPR, qui sont des prisons. Les migrants ne sont pas des criminels!

Nous sommes choquées et fâchés pour les images que on a vu et les voix que on a écouté de Melilla et de la Sicile: ces traitements envers les migrants sont une forme de torture. Il s’agit des actes inhumains et immoraux. Quelle honte pour les pays européens qui se déclarent des pays démocrates et civils ! Où sont vos “droits humains”?

Les êtres humains ont une histoire de migration, notre existence comme des humains est une existence de déplacement pour bien vivre. Alors on peut plus accepter que certains gens doivent mettre en péril leur vie pour traverser les frontières, en mer et en terre, et aussi subir des violences et du racisme de la part de la police de frontière et des institutions.

Pourquoi ce silence sur les crimes ?
Quelle est la faute des immigrés ?
Arrêtez les noyades, les disparition et la guerre contre les migrants! La violence conduit à la haine des personnes, à des blessures, à la souffrance, à la mort. C’est pour cela que nous serons toujours là pour protester et lutter à côté des migrants du monde entier.

Nous exprimons notre solidarité totale aux communautés subsahariennes et tunisiennes qui ont vécu ces tragédies.
D’une voix forte: Nous demandons de respecter les droits internationaux de protection des migrants et des réfugiés! Nous exigeons d’ouvrir les frontières meurtrières et nous demandons de mettre fin à toute limitation de la liberté des gens en terre et en mer.

Couverture de la Mémoire Tunisie
Association des Mères des Migrants Disparus